A Eric
On ne naît pas chevalier, on le devient.
Voilà en quelques mots comment on peut évoquer la vie de notre ami Éric Deberdt. En 1983, il reçoit l’épée du président sur l’épaule pour forger le serment de son engagement dans la vie associative Dunkerquoise.
En tant que membre fondateur des Chevaliers, il contribue à la mise en place d’un Salon des Antiquaires qui, faute de succès, deviendra le Salon du Vin. Année après année, succès du salon du vin grandissant, Éric galopera aux côtés des Chevaliers pour monter un, puis les 3 grands rendez-vous du Dunkerquois dans l’antre du Kursaal: le temps des Mets, le Bal enfantin et le Salon du Vin.
Trois manifestations qui sont des défis d’organisation et où Éric aimait profiter des plaisirs que procurent l’amitié, l’amour et les chansons, un peu comme une belle fin de tournoi. Fier d’être Dunkerquois… fier d’être Chevalier… il ne manquait jamais d’entamer la cantate à Jean Bart à l’issue d’un chahut de minuit.
Flanqué sous la bannière des manifestations, notre prompt Chevalier se sent investi d’une autre mission, celle de lever le glaive de la solidarité. Des combats qu’il aime à mener au sein des rencontres, à l’appui de ses dossiers. Dans un élan philanthropique, il lutte contre les inégalités et lève le bouclier pour protéger les plus démunis. Plus d’une corde à son arc permettra de concrétiser des projets de dons de natures diverses rendant la vie moins cruelle aux enfants porteurs de handicaps par l’achat, entre autres, de matériels et équipements. Armé de pied en cape de dossiers et d’arguments, il permet à l’association et à l’ABCD de donner, subventionner, redistribuer contre un sourire ou un simple regard.
Sous son armure se cachait un cœur rempli de générosité et de courage. Car du courage il lui en a fallu pour combattre la maladie. Souriant, malgré la souffrance, Éric portera son blason jusqu’en Octobre dernier lors de notre dernier Salon du vin comme pour nous dire que le Chevalier qu’il est, remporterait le combat.
La semaine dernière, Éric a changé de destrier pour prêter main forte à d’autres que nous ici-bas. Nous aimons à penser qu’il chevauche au-delà de notre horizon où il mène d’autres tournois.
Il laisse en chacun de nous le vide d’un sillon mais il a gravé en chacun de nous l’envie de tendre la main et de brandir la bannière de la générosité.
Notre devise te va si bien Éric « Ascendam superius« , « toujours plus haut« …
Au revoir Éric et merci de nous avoir permis d’être à tes côtés.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.